dimanche 29 janvier 2017

Naissance de l'héraldique - [5]

Le socle se garnit de boucliers.

15/ Mise en scène.
J'ai peint sans prendre de photos.
J'ai repris pleins de petits détails sur les boucliers. Une fois sur le scole, je vais de nouveau repasser dessus, pour accentuer les effets de lumière, d'ombre, par rapport à leur situation sur le décor.
J'ai aussi repris des dégradés et des contrastes sur la tunique verdâtre-beigeâtre. Peut-être pas trop visible avec mes photos pourrâtres.

Et j'ai tout collé sur le socle !
Prochaine étape, finition des couleurs. Puis je re-vernis le socle une dernière fois. Puis je colle un titre... puis c'est fini !

mercredi 25 janvier 2017

Naissance de l'héraldique - [4]

Figurine collée sur le socle.

12/ Fignolages sur le personnage.
Profitant d'un court moment de peinture, j'ai repris l'ensemble de la figurine. C'est peu visible sur mes photos hors norme :D . La voilà prête à retrouver sa place sur le socle.


13/ Boucliers.

Au tour des boucliers d'être peints. Afin de gagner du temps, les boucliers ont été sous-couché en marron sur la face externe, et en noir sur la face interne (qui au final sera invisible). A l'huile, je commence par le bois.
Une fois cette couche bien sèche, je poursuis avec le métal, pour lequel j'utilise différentes peintures métalliques à l'huile.
Première étape des boucliers finie.


14/ Figurine et socle.
Je peux enfin coller la figurine sur le socle. Les essais à blanc effectués en tout début de montage, le tenon correctement positionné, l'empreinte des pieds du tabouret font qu'au moment de la fixation définitive, tout se passe à merveille. La figurine est fixée à l'araldite.

mardi 17 janvier 2017

[Tutti tuto Pâte] Petit Houblon Marius

Cette petite transformation, réalisée il y a quelques années, est une nouvelle version d'un personnage récurrent, Petit Marius.
La référence initiale est une figurine 54mm historique, je la transforme en un petit lutin fantaisiste et fantasque !
La figurine est disponible dans le catalogue Andréa, réf. S4A02, dans la gamme « Pièces détachées » (elle faisait initialement partie d’une boîte « Western », le petit bonhomme accompagnait un shérif).

1/ Inspiration.
Tout d’abord, l’illustration inspiratrice « Le P'Tit Houblon » de Pascal Moguérou.
Le croquis que j’ai fait à l’échelle de la figurine, avec le socle que je vais utiliser (un élément en bois d’un jeu pour enfant).
Et la figurine de départ, qui va me servir de base à la transformation.


2/ Modification: les volumes.

La figurine en cours de modification. J’ai pas mal gratté et supprimé de la matière d’un côté (notament les jambes), pour en ajouter de l’autre (milliput blanc sur le ventre et les fesses, le fût du chapeau). Bien sûr, à ce stade, rien n’était fini !


3/ Modification: les détails.
La pâte employée est uniquement du milliput. Je préfère le vert, que je trouve moins collant, plus facile à poser, plus simple à mettre en forme (bandelettes, boulettes, tartelettes etc.). La finesse me parait être équivalente à la blanche. En tout cas, après ponçage, c’est lisse !
Le chapeau: j'ai fait une empreinte du chapeau avec une capsule de bouteille de bière, sur une feuille de milliput. C'était le bon diamètre, et j'obtiens ainsi ce bord dentelé.
Le décor : j’ai récupéré un bout de bois qui me convenait, découpé à la longueur souhaitée. Je pense y ajouter deux champignons, en milliput (photo à venir, dès que j'ai le temps de poser l'apn).
Avant d’apprêter la figurine, je la dégraisse avec une vieille brosse à dent, du savon et de l’eau chaude (en faisant attention de ne rien abîmer).


4/ Figurine et décor...
Je pensais avoir bien calculé mon coup, j'ai fait une erreur, pour sûr ! Ma saynète n'est pas équilibrée, le socle tombe en avant. Je vais devoir lester ledit socle...
La figurine est posée sur le tronc pour la photo. Pour sa mise en couleur, j'utiliserai son socle de travail, plus facile à manipuler et à tourner dans tous les sens.
Le morceau de bois est collé à l'araldite au socle (avec un tenon à l'intérieur pour renforcer la fixation).
Les deux champignons sont en milliput. Mis en forme autour d'une tige métallique, cette tige sert de tenon pour les fixer dans le morceau de bois.
J'ai entouré de film plastique le socle pour ne pas trop marquer le vernis de trace de doigts...


5/ Sous-couche blanche.
La sous-couche blanche est passée à la bombe blanc mat de la marque Citadel. J'effectue plusieurs fins passages, afin de ne pas empater la sculpture. Si la sous-couche me semble trop granuleuse, je passe un coup de brosse à dents, ou un coup de papier de verre très fin.


6/ L’anti-bascule du socle.
Côté socle, j’ai décidé finalement de mettre une plaque transparente allongée sous la base en bois, pour éviter la bascule en avant… le contrepoids étant trop léger, la moindre vibration, choc sur la table peut faire tomber la figurine… pas cool. La plaque plastique (percée pour laisser le passage de la visse de fixation pour le transport) est collée à l’araldite, puis j’ai posé la feutrine noire autocollante.


7/ Peinture.
Avant de prendre les couleurs à l’huile, j’ai voulu faire un test acrylique sur le chapeau. Je pense venir enrichir cette base avec des jus et des brossages à l’huile.



8/ Oil power !
J’ai commencé par la teinte chair. Je la voulais claire et rosée, lumineuse sur le bas du visage, et la partie haute dans l’ombre du chapeau (mais visible).
Le petit trou dans la bouche va recevoir la tige d’une brindille, une fois la figurine finie.
Je n’ai pas cherché d’extravagance dans mon mélange, je pars sur une base Brun de Mars + Blanc, que j’enrichie de rouge, de violet suivant la zone peinte (les joues, les lèvres, les mains). Pour les ombres, outre du violet, j’ajoute aussi du Sepia chaud.
Sur la 2ième photo, la palette explicative.









9/ Huile ! (suite)
J’ai détaillé de nouveau le visage, en affinant les yeux et la bouche. Je n'ai pas encore déposé la goutte de vernis brillant qui va donner vie au regard.
La peinture de la chemise rouge est faite en deux étapes. Une première où je peins l’ensemble avec les ombres, les lumières fondues à la couleur de base. Puis une fois cette première couche sèche, je dessine les détails en reprenant les ombres et lumières « extrêmes », comme le col de la chemise, les plis les plus prononcés…
J’en profite pour simuler des salissures et usures sur les zones exposées (coudes, épaules, certains plis), en ajoutant un peu d’ocre jaune au mélange rosé des éclaircies.
J’ai rencontré quelques soucis avec la culotte. Ma sous-couche au pinceau n’a pas la même texture que la sous-couche à la bombe, ma peinture à l’huile n’accrochait pas beaucoup. Cela se voit sur les photos, on voit les coups de pinceaux, et il était difficile de faire de jolis dégradés. Cette mise en couleur une fois sèche va me servir de sous-couche colorée, je vais tout reprendre dans un deuxième temps.
Les boutons seront en laiton usé.
Enfin, une photo de la palette qui s'agrandit.



10/ Huile ! (suite ter)
La culotte est maintenant finie, comme dit précédemment, j’ai tout repeint sur ma première couche colorée ratée.
Le chapeau est lui aussi repeint, j’ai encore l’épi à faire.
J'ai profité des pinceaux sortis pour affiner un peu les bretelles, certains plis de la chemise, les parties métalliques, les chaussures...



11/ Petit Houblon Marius fini.
Je l’ai enfin terminé !
Le tronc d’arbre a reçu plusieurs lavis et brossages pour le colorer, les champignons ont été peints dans des tons sobres (premières couches à l’acrylique, finition à l’huile).
La vue d’ensemble, qui permet de voir la plaque transparente qui sert de pied au décor.

lundi 16 janvier 2017

Naissance de l'héraldique - [3]

Séance du soir.

10/ Sur le muret.
J'ai collé à la colle araldite les deux éléments (cruche et pain). Une fois en place, j'ai affiné quelques éclairages et éclats de couleur.


11/ En avant les couleurs.

Cette fois-ci, j'ai fait pas mal de choses... Mise en couleur de la tunique, puis de la capuche. Reprise des chausses pour faire apparaitre les détails. La capuche brille un peu, l'huile n'est pas encore sèche. Enfin, mise en couleur de la sacoche à la ceinture et du poignard dans son fourreau.


dimanche 15 janvier 2017

Naissance de l'héraldique - [2]

Poursuite de la mise en couleur de notre artiste es héraldique !



6/ Les petits éléments qui seront présents sur le mur.
Afin d'habiller un peu le mur du fond, je vais ajouter une cruche d'eau et une miche de pain. La cruche est faite à partir d'une base en plastique Historex, à laquelle j'ai ajouté une anse en feuille d'étain. Le pain est un morceau de milliput mis en forme.
J'ai passé une base à l'acrylique, puis j'ai fait la couleur finale à l'huile.




7/ La figurine.

J'ai repris le visage, les mains, et les cheveux. Je cherche à donner une peau pas très jolie, comme si elle était vérolée, pleine de boutons, de rougeur; loin d'un visage fin et lisse, même si notre personnage est un jeune homme ! En ce sens, je tatonne, afin de trouver le juste milieu entre contraste, rougeurs, visage marqué, jeunesse...

Je vais poursuivre les petites retouches tout au long des prochaines heures de peinture.

8/ Les braies.
Pour le choix des couleurs, je me réfère à l'illustration originale. J'aime bien ce que P. Joubert a fait, alors ...
Il ne faut pas oublier qu'un long bouclier sera dans les bras du peintre, ce qui explique certaines parties très ombrées.



9/ Retouches.

Je retouche les plis des pantalons, pour contraster un peu plus. D'ailleurs, au vu de la photo, des plis en bas sont à redéfinir plus finement... Je reprends les chausses à l'huile, je dessine les lacets. J'ajoute du contraste aux mèches de cheveux, je repique le visage de différentes couleurs.
Et pour finir, une petite photo de ma palette à la fin de cette étape.